Un texte pour ceux qui avancent, mĂȘme quand tout pousse Ă  abandonner

Tu avances, encore, mĂȘme quand tu ne sais plus oĂč.
Tu avances parce que tu ne sais pas faire autrement.
Parce que t’arrĂȘter serait trahir tout ce que tu es.

Tu n’es pas parfait, loin de là.
Tu es dur parfois. Trop exigeant. Trop lucide. Trop seul.
Tu veux des liens vrais, mais tu fuis l’illusion.
Tu veux la paix, mais tu portes une colĂšre ancienne que tu n’as jamais dĂ©posĂ©e.

Tu observes le monde avec un mĂ©lange d’admiration et de fatigue.
Tu crois encore Ă  la beautĂ© de l’humain, mais tu ne supportes plus les faux-semblants, les petits jeux, les trahisons discrĂštes.

Tu es souvent en décalage.
Trop profond pour les légers.
Trop sensible pour les durs.
Trop libre pour les dociles.
Et parfois
 trop fatigué pour continuer.

Et pourtant tu continues.

Tu caches tes blessures derriĂšre un sourire.
Tu transformes ta douleur en mots.
Tu offres ce que personne ne t’a donnĂ©.
Tu guéris les autres pendant que tu saignes en silence.

Tu n’es pas un hĂ©ros.
Tu es un ĂȘtre humain qui cherche Ă  rester debout dans un monde qui plie.
Et c’est dĂ©jĂ  immense.

Alors Ă  toi qui lis ces lignes, peut-ĂȘtre que tu te reconnais.
Peut-ĂȘtre que toi aussi tu penses trop, tu ressens trop, tu rĂȘves trop

Et que tu crois que c’est un dĂ©faut.

Non.

C’est une force. Un don. Une malĂ©diction parfois, mais une vĂ©ritĂ©.

Tu n’es pas seul.
Il existe d’autres comme toi.
On ne les voit pas toujours, mais ils existent.
Ils marchent en silence, comme toi.
Et quand deux d’entre eux se croisent
 le monde devient un peu plus vrai.

đŸ•Šïž À garder pour les jours sombres :

« Je ne suis pas fou. Je suis juste vivant dans un monde trop endormi. »

Zouber EL MALTI